Jean-Mi, Lussault et les emplois aidés.

(En fait, c'est "Jean-Michel", au temps pour moi.)

Donc, Michel Lussault annonce sa démission et le Figaro se réjouit : signe d'une victoire des tenants d'un enseignement "classique" face aux "pédagos" soixante-huitards...
Bon, s'il y a des critiques à adresser à la "gauche", c'est bien ses réformes des rythmes scolaires qui aboutissent à désorganiser l’Éducation nationale, ses coups de putes contre les enseignants (avec le silence complice des syndicats affidés du PS qui sautent aujourd'hui à la gorge de Blanquer avant même qu'il ait entrepris quoi que ce soit) et leurs réformes à la hache des programmes de collège sans concertation ni explication. 
Donc, si Lussault s'en va, moi, ça me fait ni chaud, ni froid. Quant à dire que c'était mieux avant... ça me ferait mal.


Retour à la vraie vie des gens normaux qui doivent gérer les galères du quotidien, loin des débats entre les rebuts de 68 et les réacs culs bénits (et serrés) : la seule mesure concrète dont on mesure les effets dès la rentrée, c'est la suppression des emplois aidés qui perturbe l'organisation des établissements. Suppression décidée par le Premier ministre, Blanquer n'y est pour rien.

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