Zaïtchick taille un costard (1)


Les éditorialistes sont à la presse ce que les piliers de comptoir sont au bistrot :
des grandes gueules qui n'ont rien d'intelligent à dire mais qu'on entend quand même parce qu'ils ouvrent tout grand la cavité malodorante qui leur sert de bouche pour vous asséner les réflexions qu'ils pensent profondes... (Profondes, elles le sont mais pas au sens où ils l'entendent.)
Le pire, c'est qu'ils sont grassement payés pour répandre leurs pensées nauséabondes, qu'on les voit partout, sur tous les supports possibles et imaginables (et même dans les conseils d'administration parce qu'il sont d'abord des lobbyistes) sauf sur le terrain.
Parce qu'attention, s'ils ont une carte de presse,  ils laissent le vrai boulot de journaliste à la plèbe : pourquoi bouger sa graisse quand il suffit de faire des copier-coller bien pépère et de rester planqué ? Autant laisser les autres risquer de prendre de mauvais coups, de toute façon, ce n'est pas comme si la presse devait rechercher la vérité. Ils restent donc là, bien au chaud à commenter : ils sont la vaseline qui fait glisser les contre-réformes.
Personnellement, si j'avais vraiment besoin de l'analyse d'un trou de balle, j'irais plutôt consulter un proctologue.
#zaitchickblog

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